ADOLESCENCE


Gabriel qui a vécu dans une ambiance familiale où la musique faisait partie de l’atmosphère, passe des heures au piano, déchiffrant les partitions qu’il trouve ou développant les lignes mélodiques qui naissent naturellement sous ses doigts. La musique lui apporte un épanchement affectif, une sorte d’épanouissement intérieur qui affine et discipline une sensibilité bouillonnante.


En même temps il écrit. Son imagination s’exprime dans des poèmes qui traduisent des aspirations vers l’amitié, la beauté, l’harmonie. À dix-sept ans, il a ainsi composé près de deux mille vers qui évoquent  les passions naissantes de l’adolescence, l’attention émerveillée qu’il porte à la nature et aussi, les joies simples d’un garçon heureux de vivre.


Il dessine aussi et les dispositions qu’il manifeste retiennent l’attention de ses professeurs. Mais, plus que la musique, plus que la poésie, ce sera la peinture qui deviendra le véhicule privilégié de ses aspirations. Il s’y consacrera avec passion, sacrifiant tout à un art qui deviendra la seule préoccupation de sa vie, au détriment de ce qui jusqu’ici avait été pour lui la source de joies profondes : la musique et la poésie. Michel Maison.


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