ATELIERS ET INTÉRIEURS DE GODARD
Alors qu’en France, les directeurs de galerie demandent habituellement à leurs peintres de leur assurer une production figée, Peter Findlay laisse une grande liberté à ses artistes.
« Ce qui me plaît dans ta peinture, c’est que tous les six mois quelque chose se révèle et fait bouger l’ensemble » déclare-t-il à Gabriel Godard qui voit dans l’indépendance dont il dispose un encouragement à pousser plus loin ses recherches. Cette indépendance trouve son application dans un champ très large. Michel Maison, 1992.
La quête plastique, colorée et musicale de Godard est inachevable et c’est ce qui fait la force de sa création où plusieurs tableaux se renvoient les uns les autres en progressant par ajustements, la présence d’un all over par un trait qui se prolonge hors du cadre : « Ma liberté est là. » Comment ne pas voir dans la suite des Ateliers la volonté de confronter deux espaces, celui réel de l’atelier et celui imaginaire du tableau. Le monde est entré dans l’atelier et la peinture acquiert une présence évidente pour une résonance de l’esprit. Lydia Harambourg, 2019.
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