ALERTE
LE ROUGE !
Enfant de la génération dématérialisée, Le Rouge conjugue la rage de vivre avec la peur d’un monde sans avenir. Une bonne raison pour ne pas attendre et sortir Nucleus à seulement 19 ans. Un premier album hyperpop affranchi des stéréotypes et riche de futurs standards.
Qui es-tu, Le Rouge?
À la base, je suis plutôt amateur de rap, mais j’apprécie également le rock ou l’électro. Au final, le mieux est d’essayer de ne ressembler à personne. Mes titres expriment le ressenti des jeunes d’aujourd’hui, et en particulier de ceux qui ne cherchent pas à entrer dans une case. Quant à mon nom, le rouge est ma couleur préférée, celle de la rage, du sang, de la passion. Elle correspond bien à ma musique et à notre époque. Mais si le monde actuel est très angoissant, il faut continuer à porter ses rêves.
Tu sors « Nucleus », un premier album qualifié d’hyperpop...
L’hyperpop est plus pour moi un mouvement qu’un style. Un courant propice aux hybridations en tout genre. Le morceau Danger, par exemple, croise une ambiance coldwave monotone, avec une mélodie punchy. Nucleus est composé de sept titres, comme un baromètre des sentiments, de la rage à la mélancolie, et du calme à la tempête. J’ai écrit les textes, la mélodie des voix et je me suis occupé du mixage et de la production. Il faudrait que je ne tarde pas trop à me mettre à la compo ! (rires).
Le dernier titre, On est tous des monstres, nous rappelle que la réalité n’est jamais noire ou blanche...
Propos recueillis par Jean-Baptiste Gandon
Le Rouge, « Nucleus », disponible sur Spotify, Deezer, Apple Music, Soundcloud.
Le clip est sur YouTube : Danger Le Rouge
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