J'AIME LA VIE !

 Le sujet de prédilection de DANIELLE MINOT : les enfants.


Retraitée depuis 2002, Danielle Minot prend le temps de se consacrer à la peinture. Au fond de son jardin, dans un atelier à l’étage, elle s’évade, tous les après-midi. cette sexagénaire qui dessine depuis toujours, a suivi des cours au centre pédagogique international de Sèvres, avec un professeur de l’Unesco (Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture). Depuis peu, elle s’est mise au pastel. « J’ai essayé l’acrylique, l’huile, le pastel, puis j’ai laissé tomber. On m’a offert une boîte et par hasard, je m’y suis remise ! » Comment procède-t-elle ? « Je fais des croquis, prend des photos, je mets de la couleur. Le pastel est poudré, il se travaille au doigt, j’adore l’effet », s’enthousiasme l’artiste.



« J’aime la vie »


Son sujet de prédilection ? Les enfants. « J’aime la vie, je ne représente presque jamais de natures mortes ! » explique Danielle.



Pour comprendre, il faut remonter quelques années en arrière. Et découvrir une carrière, dans le monde du cinéma. D’abord monteuse puis directrice d’un cinéma, la pétillante retraitée a été un membre fondateur du dispositif École au cinéma.



« Les enfants ont toujours été au coeur de ma vie, ils sont aussi au centre de ma peinture », explique cette mère de trois enfants et grand-mère de dix petits-enfants. 



Car Danielle est aussi passée par l’enseignement. « J’apprenais aux petits le b.a.-ba du langage audiovisuel, pour qu’ils soient des spectateurs actifs, se souvient-elle. Une fois, des élèves ont réalisé, en direct, le son de Charlot Policeman. cela a pris quatre ans de cours, mais c’était merveilleux ! »



Danielle se trouve, chaque jour, dans les lieux de ses expositions. Habituée à son atelier, elle se réjouit de pouvoir dialoguer autour de la peinture. « Parce qu’une exposition, c’est avant tout des rencontres, un partage d’expériences », s’amuse Danielle, l’œil rieur derrière ses lunettes. presque aussi colorées, que le sont ses tableaux.


Thémïs LAPORTE, 2018.


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