L'INVISIBILITÉ DU MONDE

La conscience de ce qu’il voit, sa réflexion tangible s’aiguisent au contact d’une nature qui désormais se dérobe et se révèle différente. Des formes, sans signification concrète, s’ajustent à travers des lignes structurelles avec des tracés régulateurs qui conservent une clarté à la lecture. Ils fixent un rythme général dans l’espace qui installe des rapports de tension entre une forme et l’autre jusqu’à la certitude d’une réalité sensible devenue « pure » peinture. Des ruptures et des clivages créent des emboîtements de plans horizontaux et verticaux. Éloignés du constructivisme et dépouillée de toute référence circonstancielle, ils renvoient à l’invisibilité du monde. Lydia Harambourg



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